Rémi Blanchard (1958-1993), neuvième d'une famille de onze enfants, est fils de mécanicien. Aux Beaux-Arts de Quimper, il a pour professeur le critique d'art Bernard Lamarche-Vadel avec qui il se lie d'amitié. Parallèlement, il s'initie à la poterie auprès de son frère Alain, installé dans le pays bigouden, et assure une petite production personnelle.

Rémi Blanchard effectue un stage de deux mois en vidéo à l'école des Beaux-Arts de Nittingham ; Bernard Lamarche-Vadel l'incite à venir à Paris. Ses premières expositions sont personnelles chez Yvon Lambert, ou collectives : c'est le cas de "Finir en beauté", organisée rue Fondary à Paris par Bernard Lamarche-Vadel, puis de "To End in a Believe of Glory ou le Paris australien" organisée par Hervé Perdriolle rue des Blancs-Manteaux.

Rémi Blanchard devient donc un membre actif de la Figuration Libre, mouvement qui entend faire figurer de manière libre toute forme d'art au delà de toute classification culturelle. Il est invité à New York en février par le critique d'art Otto Hahn, pour l'exposition "Statements New York 82. Leading contempory Artists from France". Il expose chez Holly Solomon et pour l'exposition "L'Air du temps". En 1982, il participe à l'exposition "Figuration libre en France" organisée par Marc Sanchez et Ben à la Galerie d'art contemporain de Nice.