Eduardo Arroyo

Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 55x43 cm

Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 55x43 cm

Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 53x41 cm

Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 53x41 cm

Eduardo Arroyo

Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 55x43 cm
Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 55x43 cm
Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 53x41 cm
Homme au chapeau (1982), Aquarelle et gouache sur papier, 53x41 cm

Eduardo Arroyo (Madrid, 1937-2018) étudie au Lycée français et à l'Instituto de Nuestra Señora de la Almudena puis à l'école de journalisme. Fuyant l’Espagne franquiste, il s’installe à Paris en 1958.

Arroyo pense s'y consacrer au journalisme, mais s'intéresse très vite au pouvoir de l'image. En 1960, il expose au Salon de la Jeune Peinture ; en 1964 et 1965, il participe aux expositions que Gérald Gassiot-Talabot, éditeur et critique d'art, consacre aux nouvelles figurations. En peu de temps, Eduardo Arroyo devient, en France, l’un des protagonistes essentiels de l’avant-garde figurative à fort contenu politique.

L'œuvre d'Eduardo Arroyo est faite de périodes militantes et de moments plus humoristiques et ironiques. Le rôle du peintre dans la société, la situation de l’intellectuel en exil sont deux thèmes qui tiennent dans son œuvre une place centrale.

Le retour en Espagne de l'artiste bouleverse sa peinture, en même temps qu'elle désamorce la dimension contestataire et accusatrice de son oeuvre. Il redécouvre son pays : "Nous voulions affirmer qu'un tableau peut avoir des connotations littéraires, symboliques, avec des sujets... Dans une attitude tout à fait provocatrice. Mais je maintiens encore aujourd'hui qu'un tableau est une surface où tout peut et doit se passer. Y compris l'anecdote et l'allusion littéraire." (Eduardo Arroyo)