Françoise Pétrovitch
Françoise Pétrovitch développe depuis les années 1990 une pratique qui navigue de la sculpture à l'installation, de la peinture aux lavis d'encre. Elle y met en scène un panorama de personnages qui évoluent dans un univers coloré, luxuriant, une féérie où affleure pourtant quelque chose de troublant, parfois déroutant, presque inquiétant.
Dès 2017, Françoise Pétrovitch s'investit dans le projet Organoide, initié par l'Institut Pasteur en collaboration avec la Galerie Keza, avec pour ambition le fait d'explorer les liens qu'entretiennent, en miroir, scientifiques et artistes. Elle rencontre à cette occasion la chercheuse Michaela Müller-Trutwin, responsable de l’unité VIH, inflammation et persistance. Toutes deux échangent sur le rôle joué par les singes verts dans la transmission du VIH à l'homme, et sur les recherches menées sur une famille de singes, qui permettent de mieux comprendre les mécanismes de contrôle du virus. Plusieurs œuvres sont nées de ces conversations.
Françoise Pétrovitch a fait l'objet de nombreuses expositions monographiques en France et à l'étranger. En 2018, elle est la première artiste contemporaine à bénéficier d'une exposition personnelle au Louvre-Lens, et sera prochainement exposée à la Bibliothèque Nationale de France - BnF (Paris) et à la Villa Savoye (Poissy). Ses œuvres ont intégré certaines des plus grandes collections publiques et privées, à travers le monde.