Keith Haring

Untitled, 1988, encre Sumi sur papier, 73 x 102,2 cm

Untitled, 1988, encre Sumi sur papier, 73 x 102,2 cm - Certificat établi par The Estate of Keith Haring

Keith Haring

Untitled, 1988, encre Sumi sur papier, 73 x 102,2 cm
Untitled, 1988, encre Sumi sur papier, 73 x 102,2 cm - Certificat établi par The Estate of Keith Haring

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Né à Kutztown, Pennsylvanie le 4 mai 1958 Décédé le 16 février 1990
« Ma contribution au monde est ma capacité à dessiner » (Keith Haring)
Keith Haring est un artiste emblématique de la scène new-yorkaise des années 80.Il aurait eu 50 ans en 2008.
Né en 1958, Haring n'a pas encore vingt ans lorsque, jeune étudiant, il arrive à New York. Son apprentissage d'artiste, il le fait aussi bien dans la rue et dans les bas-fonds new-yorkais que dans les salles de cours du School of Visual Arts où il s'était d'abord inscrit. Il devient l'élève de Joseph Kossuth et de Sonnier.
Pour Keith Haring, l'art est au coeur de la vie quotidienne.
Présent dans l’exposition de la Tate Modern à Londres (jusqu’en janvier 2010) intitulée Pop Life – Art in a Material World, au même titre que Tracey Emin, Damien Hirst, Martin Kippenberger, Jeff Koons, Takashi Murakami. Keith Haring est aujourd’hui l’un des artistes les plus importants de la fin du siècle.
Une exposition exceptionnelle a également eu lieu en 2008 au Musée d’Art Contemporain de Lyon, réalisée en étroite collaboration avec la Fondation Keith Haring de New York. Elle présentait un ensemble sans précédent d'oeuvres issues des plus importantes collections américaines et européennes, publiques et privées. L’œuvre de Keith Haring est constituée d’une extraordinaire diversité de supports et de techniques : Peinture vinylique, acrylique, émaillée, craie, encre, feutre, sur toile, métal, papier, bois… et même sur le corps humain (dont celui de Grace Jones en 1985). L'esprit ouvert et cultivé de Keith Haring transparaît dans ses oeuvres, nourries de ses rencontres, ses lectures et des lieux découverts au hasard de ses voyages.Au delà de l'apparente gaieté des images, Keith avait un grand intérêt pour les problématiques de son époque : sida, drogue, pouvoir de l'argent
Il a exposé dans plusieurs galeries new-yorkaises, notamment chez Leo Castelli qui gère ses premiers pas dans l'arène artistique. Il part également peindre sur le mur de Berlin et réalise des fresques dans des hôpitaux aux Etats-Unis ainsi qu'en Europe où l'on peut admirer la fresque de l'hôpital Necker à Paris. Pas d'oeuvres préparatoires, l'artiste dessine à même le motif au gré de son inspiration, créant des sortes d'idoles et des dieux à forte connotation sexuelle et métaphorique. A partir de 1984, il développe une symbolique colorée, liée au monde des médias. De nombreux thèmes lui tiennent à coeur tels la guerre ou la drogue, notamment dans le quartier de Harlem où ses fresques dénoncent clairement les préjugés raciaux et sexuels. En 1987, il apprend qu'il est atteint du sida et décide de recueillir des fonds pour la lutte contre cette maladie.
Tous ceux qui ont eu la chance de connaître Keith se rappelleront sa générosité et sa bienveillance.